Madame Lemesre qu’avez vous fait depuis un an ?

 

Durant cet été un bon nombre de « guinguettes» provisoires ont été installées dans les parcs de la Région, alors même que les équipements de la Ville de Bruxelles tant au Bois de la Cambre que dans le Parc de Bruxelles restaient inexorablement clos.

Dans les deux cas les équipements ont été financés par Beliris, à l’occasion de la rénovation de ces espaces verts essentiels pour la détente des bruxellois.

Dans les deux cas, l’inoccupation de ces « guinguettes » ou kiosques a mené à du vandalisme, ce qui va sans doute entraîner des coûts supplémentaires. Il faut dénoncer cette négligence dans l’exploitation de ces kiosques.

L’ouverture des guinguettes, comme l’ont démontré les expériences de Forest, de Schaerbeek ou du parc Duden avec Park-design, crée des espaces de convivialité et d’animation pour les bruxellois et les visiteurs. Elle offre aussi des services, comme une boisson lors des fortes chaleurs ou un accès à des toilettes.

J’ai donc interpellé l’Echevine MR du Commerce, Marion Lemesre à propos de cette situation. Voici quelques éléments de sa réponse.

Il faut noter que les 2 kiosques ou guinguettes du Parc de Bruxelles sont fermés depuis quatre ans maintenant.

Pour ces 2 kiosques, un marché aurait retenu CEDEMI, qui s’est désisté en juin 2016, contestant la convention accordée avec la Ville en octobre 2015. Un nouvel appel public sera lancé en novembre de cette année. Le futur exploitant devra faire les travaux et passer une convention d’exploitation avec la Ville, le prix de location tiendra compte de cet investissement.

 

Je reviendrai en détail sur cet appel au moment où il passera au Conseil Communal, ce qui est annoncé pour le 3 octobre prochain.

Pour le kiosque situe au Carrefour des Attelages dans le Bois de la Cambre, on peut parler sans se tromper d’un défaut de prévoyance de la part de l’Échevine. En effet le glacier Capou a quitté les lieux au moment de l’expiration de sa concession, en janvier 2016. Alors que l’Échevine connaissait la date de fin de la concession, aucun appel n’a été lancé à ce jour. J’ai eu l’occasion de l’alerter par mail du fait que le kiosque est resté grand ouvert, puis vandalisé et ce n’est qu’après cela que les services de la Ville ont sécurisé celui-ci. Quel gâchis, le futur occupant devra effectuer les travaux de remise en état.

Pour terminer et puisque nous étions dans le domaine des kiosques, sachez que ceux qui avaient été installés  lors de l’aménagement de la Place de la Monnaie, ont été enlevés parce que selon l’Échevine leur localisation ne convenait pas. Ils ont coûté la bagatelle de 375.000 euros et se trouvent quelque part dans les réserves de la Ville.

Ils faisaient partie du marché avec l’entrepreneur de l’époque et le coût est étroitement liés avec le coût des installations en sous-sol (à savoir une grande sous-station de haute tension) ; un des trois kiosques kiosques intègre d’ailleurs une aération importante. Le grand kiosque a été construit en collaboration et concertation avec Elia, gestionnaire de la station en sous-sol.

A part ça, à Bruxelles-Ville tout va bien, force est de constater que l’Échevine MR ne fait pas preuve d’anticipation, ni d’une gestion dynamique de ces petites « guinguettes » pourtant si utiles aux promeneur et qui font justement le « plus » qui fait que l’on aime tant sa ville.