Pourquoi j’ai choisi Défi

Pour moi choisir Défi est faire le choix de la bonne gouvernance, de l’affirmation claire de la laïcité de notre État, choisir Défi est un engagement dans un projet urbain fort et durable pour Bruxelles.
1. La question de la bonne gouvernance fait partie de mon engagement en politique. Gérer le domaine public doit se faire dans la plus grande transparence, avec efficacité, dans un esprit de service aux citoyens et dans le cadre d’une grande exigence éthique. Cela est vrai à tout moment et encore plus aujourd’hui que beaucoup de personnes souffrent d’une perte de revenus liée aux politiques d’austérité et d’une très grande déception des partis traditionnels.
J’ai trouvé à Défi une exigence partagée dans cet état d’esprit. Lors de la crise de confiance générée par les affaires Publifin et Samusocial, Défi a pris la mesure de l’ampleur des réformes qui étaient attendues et a su faire des propositions importantes : la transparence et l’information sur les mandats et revenus, le principe d’une seule rémunération par mandat exercé, même s’il y a des mandats dérivés de la fonction et le non cumul des mandats.
2. De par mon propre parcours de vie, je suis concernée par l’égalité de traitement des personnes, quelles que soient leurs convictions religieuses ou philosophiques ; cette égalité est essentielle pour vivre en toute liberté ses convictions. J’ai dû constater que dans la société, se développe un attachement à la présence de signes religieux dans les services publics. L’argument utilisé pour défendre cette présence est fallacieux : celui de la discrimination des femmes musulmanes. La « neutralité » du service public deviendrait volontairement discriminante à l’égard de personnes pratiquant une religion. Ce discours est aussi tenu au Conseil Communal de la Ville de Bruxelles et sur les réseaux sociaux. Je suis convaincue que pour écrire le futur de notre société, il nous faut « un dictionnaire commun » dans lequel la laïcité, séparation de l’Etat et du religieux doit être vue comme ce qu’elle est, soit un gage de liberté. Chez Défi, j’ai trouvé une clarté en la matière qui me semble exemplaire.
3. Militante écologiste, je sais que la crise climatique est sans doute un des grands enjeux pour notre survie en tant qu’espèce. Les villes présentent des avantages importants dans les économies d’espace, d’énergie, la capacité de recyclage et d’innovation. Défi est porteur d’un projet urbain fort pour Bruxelles dans lequel je me retrouve et pour lequel je souhaite m’engager.
Avec Fabian Maingain et les membres de la section locale de la Ville de Bruxelles, j’ai trouvé des interlocuteurs porteurs d’une volonté de changement allant dans le sens de ces 3 engagements. Je les remercie pour leur accueil chaleureux. Notre action fera la différence aux prochaines élections communales, donnant à nos concitoyens envie de se mobiliser. Je m’engage à y travailler avec force, enthousiasme et énergie.
Bruxelles, le 28 janvier 2018
Discours prononcé à l’occasion du Congrès de Défi
Conseillère Communale à la Ville de Bruxelles
Ex- Députée et Sénatrice