Bruxelles et ses bureaux vides : des perspectives intéressantes pour répondre à la demande de logements.

Vous vous êtes déjà certainement demandé comme moi : Pourquoi continue-t-on à faire des bureaux alors que cela va faire 15 à 20 ans que ceux déjà existants se vident ? Et qu’il y a à Bruxelles 1,5 million de m2 vides ?

Il semble que trois raisons expliquent cet état de fait. Dans un premier temps, nous assistons aujourd’hui à un mouvement économique global. Effectivement, nous déplaçons les choses afin d’éviter les problèmes. Cela se voit, par exemple, dans le cas des subprimes.

Les profits engendrés sont pourtant grands, il n’y a donc aucune raison d’arrêter. Au bout de trois ans, les bureaux commencent à coûter plus cher et ce suite à l’indexation. Les entreprises déménagent alors vers du neuf. Il est plus rentable d’acheter à court terme. Mais cette translation génère du gaspillage en termes de matériaux et de quantité énorme de déchets et d’énergie grise dont on se soucie peu.

Dans un deuxième temps, des concepts tels que l’attractivité et la productivité servent, actuellement, à légitimer la concurrence fiscale.

Et dans un troisième temps, les bureaux vides sont plus rentables que des logements pleins, d’un point de vue fiscal.

Et même si l’on souhaitait remplir les bureaux disponibles avec des entreprises, vous serez étonnés d’apprendre que nous manquons de personnel qualifié pour faire face à l’augmentation du nombre d’emplois. Nous manquons donc de personnes pour remplir nos bureaux !

« Le travailleur quitte Bruxelles. Le marché est déstructuré… »

Néanmoins, nous devons donner une réponse au boom démographique. La population de la ville augmentera encore selon les prévisions. C’est dans ce contexte que surgit l’idée de la densification du bâti. Une des solutions envisagée est la division des maisons en plusieurs appartements. Mais une trop grande division peut entraîner une forme de nomadisme (déménagements plus fréquents) et s’adresser à une population qui n’est pas celle que les pouvoirs publics souhaitent attirer parce qu’elle continue à partir, les familles par exemple. Ne pourrions-nous pas diviser tout en se limitant à 2 appartements au lieu de 6 ?

Et ces bureaux vides, quels types de logement permettront-ils de créer ?

Certaines typologies de bureaux pourraient permettre de créer des logements qui manquent à Bruxelles : de très grands logements (pour, par exemple, accueillir des familles recomposées ou des primo-arrivants) et de très petits, pour les isolés.

Mais il est aussi possible de reconvertir ces bureaux en écoles ou autre équipement dont la ville a besoin. Cela devra, néanmoins, se faire au cas par cas.

Cependant, les promoteurs émettent une condition pour transformer ce marché : obtenir le permis en 3 mois ! Ce délai est difficile à respecter. La solution serait alors peut-être de délivrer le permis pendant la période de transaction, lorsqu’il y a reconversion.

Il serait aussi possible de s’inspirer de la formule qui a eu un grand succès pour lutter contre les immeubles vides dans le Pentagone, « la bourse d’achats collectifs » : mise en place d’un lieu où les acquéreurs potentiels d’un site peuvent se rencontrer.

Pour l’avenir aussi nous pourrions, dès lors, concevoir les bureaux en prévoyant une modularité dès le départ de manière à ce qu’ils puissent facilement être transformés en logement.

L’incitation jouera, ici, un rôle important. En effet, les bureaux ne gênent pas particulièrement puisqu’ils peuvent représenter une ressource fiscale intéressante pour la Région ou les communes. Des mesures radicales devraient donc être envisagées !

La fascination pour les bureaux est encore, à l’heure actuelle, un frein. On continue à construire suite à un effet de contagion. Les acteurs du marché se rencontrent et se laissent entraîner par un mouvement général de construction. Il s’agit donc d’un problème culturel à endiguer de manière urgente… pour le plus grand bien de la ville et de ses habitants !

There is something unexpectedly soothing about this
woolrich outlet Authentic replica Chanel watches just for a much more affordable price

work at textiles trends
spaccio woolrich bolognaRed carpet fashion photos Slideshow
Stylish Christina Aguilera makes 3 fashion faux pas in one day
Orologi Replica She has been in business more than 25 years

Remix your wardrobe with up to 50
burberry schal I’m here to talk to you about

Is Man Blocking Easy to Teach for Youth Football
burberry cashmere scarf Fedora Fashion Design

MTAC Anime Convention in Nashville
Christian Louboutin Danmark on long car rides

Magazines Continue to Be Ripped
louis vuitton taschen ignore this advice

a crash course on one of the basics of make
but he make you laugh

Taylor Swift dazzles in Zuhair Murad at Billboard Music Awards
chanel espadrilles If you have challenging hair

Headwear for a Bad Hair Day When Exercising
Christian Louboutin KøBenhavn With 21st Century Technology to Create Upscale Handbags