Il faut utiliser les gares et les voies de chemin de fer pour mieux desservir Bruxelles !

La mobilité est un des plus gros problèmes de notre région. Les Bruxellois souffrent de la pollution atmosphérique qui cause beaucoup de dégâts de santé publique, vivent dans un territoire dont 70% de la place publique est dévolu aux voitures et sont économiquement affaiblis par cet engorgement ! Et pourtant les infrastructures de la SNCB sont là et pourraient mieux être exploitées pour assurer une mobilité intra-bruxelloise.

C’est pourquoi, avec le groupe Ecolo-Groen de la Ville de Bruxelles, nous avons introduit une motion au conseil communal afin de faire avancer la situation. Il faut s’assurer d’une desserte optimale intra-bruxelloise dans le cadre de la future exploitation du Réseau Express Régional (RER), sachant que le territoire de la Ville est desservi par 14 gares et est traversé par les principales lignes de chemin de fer. Ecolo a récemment proposé de compléter le RER par le Réseau Express Bruxellois ou REB. Bruxelles dispose déjà d’un important réseau de voies ferrées en site propre sous-exploités par la SNCB : 29 gares reliées entre elles par 162 km de voies ferrées. Ces lignes offrent potentiellement des liaisons directes et rapides vers le Quartier européen, les ZIR (Zone d’intérêt régionale) Delta (site du futur CHIREC) et Josaphat, Schaerbeek, le centre ville, les grandes gares bruxelloises et des quartiers excentrés actuellement mal desservis comme Haren ou Boondael-Roosevelt. L’idée est simplement de mettre à profit à très court terme cette infrastructure et la disponibilité des trains actuellement stockés dans des dépôts dans l’attente de la mise en service du RER. Notre locale soutient pleinement cette démarche.

Le RER est un projet de réseau ferroviaire destiné à offrir de nouvelles possibilités de liaisons rapides et à fréquence accrue dans un rayon de 30 kilomètres dans et autour de Bruxelles, couvrant un territoire habité par plus de deux millions de personnes. L’objectif est de désengorger la capitale de voitures en doublant le nombre de navetteurs venant travailler en transport en commun et en améliorant la desserte à l’intérieur de la ville. Le projet a été initié au début des années 1990 et devait être inauguré en 2002.

La complexité institutionnelle de la Belgique en est pour

beaucoup dans le retard : le RER nécessite l’accord et le financement de l’État fédéral et des trois Régions du pays, ainsi que la collaboration de quatre sociétés de transport en commun, la SNCB, la STIB, De Lijn et le TEC. Les premiers travaux n’ont finalement démarré qu’en 2005. La mise en service de l’ensemble était alors programmée pour 2012 mais après plusieurs retards, certaines infrastructures ne seraient pas mises en service avant 2025 ! Ces délais sont évidemment inadmissibles. Une génération entière aura grandi entre la mise en service prévue initialement et celle envisagée actuellement !

La motion déposée demande donc au conseil communal de la Ville de Bruxelles :

de marquer son soutien au déploiement d’un réseau express bruxellois (REB) offrant une desserte régulière (toutes les 15 minutes) et étendue (également en soirée et le week-end) de l’ensemble des gares SNCB sur le territoire de la Ville de Bruxelles ;

de revendiquer auprès du Gouvernement Fédéral :

  1. la garantie de la mise en œuvre de l’offre RER assurant une cadence tous les 15 minutes dés à présent sur les infrastructures disponibles;
  2. la garantie du maintien en service des 14 gares desservant les habitants de la Ville, y compris Bruxelles-Chapelle et Bruxelles-Congrès,
  3. la garantie de la mise en œuvre de l’ensemble de l’offre RER au plus tard pour 2018;
  4. l’inscription de la mise en service du REB dans le cadre du Plan Pluriannuel d’Investissement 2013-2025 de la SNCB.

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  1. Philippe Vellut

    Une des grandes occasions ratées est celle du Moensberg, propriété de la SNCB à Uccle si je ne me trompe, qui aurait permis un « ring » ferroviaire. Son abandon par son proprio en a fait un site natuel et, finalement, un parc, dans une des communes les plus vertes de la région. Il sera difficile de revenir en arrière